Étude de marché sur la ouate de cellulose

Quelle économie pour le papier en fin de vie ? Transformé en un autre produit ou réapprovisionnant la chaîne de production du papier, plusieurs chemins s’offrent à lui ? Récupérez du papier journal, passez le dans un broyeur pour être transformé en flocons, puis dans un second broyeur pour devenir de la ouate. Ajouter de l’additif (actuellement du sel de bore) et vous obtiendrez de la ouate de cellulose, un matériaux très performant en terme d’isolation thermique et acoustique. Le process de fabrication est relativement peu gourmand en énergie et ce matériaux, issu du végétal (arbres) stockent du carbone. Une bonne isolation permet donc, dans l’habitat de réduire la facture de chauffage et de consommer moins de ressources, qu’elles soient d’origine fossile ou renouvelable. Un bel exemple d’économie circulaire au service des économies d’énergies.

Introduction

Le marché de la ouate de cellulose en tant qu’isolant est récent. Les statistiques qui permettent de la caractériser en tant que telle, dans la nomenclature utilisée par les instances officielles n’existent pas. Elle est regroupée dans les produits cellulosiques issus de la production de pâtes et papier. Les résultats présentés dans cette étude permettent de dégager des tendances, toutefois précises de ce marché en plein développement, dans un contexte dont nous montrons qu’il est favorable, à tous les niveaux, et ce malgré la position totalement dominante de l’isolation minérale, qu’elle proviennent de la roche ou du verre.

La première partie de cette étude est consacrée à l’analyse du marché. Nous replaçons la ouate de cellulose dans son environnement actuel, en présentant le contexte climatique, législatif, médiatique et celui de l’opinion. Puis nous abordons les grands chiffres du marché du papier dont la ouate de cellulose est issue, très bien organisé, le marché de la construction, focalisé en Ile-de-France, du « second oeuvre », dans lequel s’inscrit les métiers de l’isolation, du marché de l’isolation minérale, et enfin par la ouate de cellulose elle-même.

Puis nous présenterons la ouate de cellulose en tant que produit, dans l’objectif de le comparer aux autres isolants d’origine minérale et végétale, dont le chanvre et la fibre de bois.

La troisième partie sera consacrée à l’analyse de la consommation et du consommateur, qui est, à la sortie de l’usine de fabrication de la ouate de cellulose essentiellement un poseur professionnel, seul ou organisé dans un réseau, ou un négociant de matériaux, conventionnel ou spécialisé dans les matériaux dits bio-sourcés.

Enfin, nous abordons la concurrence directe, les autres fabricants de ouate de cellulose, en France, et ceux étrangers mais proches (Allemagne, Angleterre et pays de l’est), leur répartition géographique, leur capacité de production affichée.

Sommaire de l’étude