Positionnement

Qu’est-ce qu’un consultant chez nous ? Pourquoi l’intelligence émotionnelle, l’intelligence collective, la collaboration ? L’économie environnementale comme outils d’aide à la décision et l’économie bleue comme approche souhaitée.

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Qu’est-ce qu’un consultant naturel ?

Être consultant, c’est être à l’extérieur. C’est écouter et comprendre la problématique du client. C’est aller chercher les informations adéquates chez d’autres personnes, en faire l’analyse et la restituer au client de façon claire et non partisane. Ce rendu aide à la décision, à l’action. Disons le clairement. Un consultant ne connaît pas la réponse à priori à un problème. Il sait juste comment faire pour y répondre.

En fonction de sa sensibilité au sujet. En fonction d’une méthode qui s’affine progressivement. La plus-value de Consultants Naturels, SCOP, c’est une sensibilité forte aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.

Le désir de connaître le pourquoi et le comment est appelé curiosité
Thomas Hobbes, philosophe anglais, Extrait de « Léviathan », 1651

Une sensibilité à l’économie environnementale

Le métier de consultants tels que nous l’entendons peut se résumer en quelques mots : Écoute, compréhension, recherche, analyse, restitution, action, innovation, créativité, soutenabilité et valorisation.

Une entreprise doit être rentable et créer de la valeur. La valeur ne se mesure pas qu’au chiffre d’affaire, mais bien à la qualité des produits, des services et à l’épanouissement des employés. L’entreprise se démarque par l’innovation, une innovation soutenable.

Extraire des savoir-faire anciens pour les adapter économiquement aux problématiques actuelles (alimentation, logement, emplois, transports, déchets, énergie, solidarité).

Consultants naturels propose une vision sensible de l’économie environnementale. C’est de l’intelligence émotionnelle au service de l’homme, de sa santé et de l’environnement. Une logique centrée sur l’homme et son épanouissement par une économie à son service.

Cette question de l’émotion est pour nous centrale. Nous savons et le disons clairement: nous ne pourrons pas valoriser une démarche à laquelle nous ne trouvons que trop peu d’intérêt sociétal. Nous ne savons pas faire semblant.

Tout ce qui est très utile, l’eau par exemple, n’a pas nécessairement de valeur et tout ce qui a beaucoup de valeur, par exemple le diamant, n’est pas forcément très utile.
Pavan Sukhdev, économiste indien, Extrait du rapport « L’économie des systèmes et de la biodiversité », 2008

L’économie bleue

Il s’agit d’un modèle économique qui incite à utiliser ce qui est localement disponible, qui ne produit pas d’effets secondaires tels émissions et déchets et qui, au lieu de coûter plus cher, assurera la compétitivité et l’augmentation de la productivité tout en créant des emplois et une meilleure cohésion sociale. Cette vision souhaitée oriente notre réflexion et nos actions.

L’économie bleue cherche la régénération, au delà donc de la préservation et de la conservation ; elle ne recycle pas, elle régénère.

D’une certaine façon, elle consiste à s’assurer qu’un écosystème maintient ses règles évolutives. Elle a pour seul objectif la mise en place de projets pionniers démontrant qu’un tel modèle de production et de consommation est techniquement possible et économiquement viable.

La nature fait toujours, selon les conditions dont elle dispose et autant que possible, les choses les plus belles et les meilleurs.
Aristote, philosophe grec, Extrait de « Problème XXX ».

 

L’intelligence collective.

C’est la définition de l’intelligence collective. En d’autres termes et appliqué à notre métier, un client sait des choses sur son métier, sur son domaine, mais il ne sait pas tout et a besoin régulièrement d’étendre sa connaissance, afin de faire évoluer son activité en faisant émerger des solutions concrètes. C’est à ce moment précis qu’il peut consulter des personnes extérieures.

Ces consultants savent des choses, possèdent une méthodologie qui leur est propre, mais ils ne savent pas tout non plus. Ils vont chercher eux-mêmes à se renseigner, lire, apprendre, analyser, afin de restituer cet ensemble nouveau à leurs clients. L’échange devient ainsi fécond puisqu’il met en lien des connaissances et des savoir-faire distincts et complémentaires.

Tout le monde sait quelque chose. Personne ne sait tout. C’est dans l’échange et la coopération que nous faisons émerger les solutions.

Tout re-partira d’en bas

Selon Jeremy Rifkins, l’histoire prend le chemin d’une nouvelle économie, fondée sur le mariage entre Internet et les énergies nouvelles. Selon lui, les changements économiques et sociaux proviennent toujours d’une rencontre entre nouvelle énergie et nouveau mode de communication. Les différentes révolutions énergétiques que nous avons connues depuis le XIXe siècle ont coïncidé avec l’avènement de nouveaux modes de communication, à commencer par le développement de la presse écrite grâce à la vapeur. Le XXe siècle a marqué notre entrée dans la société de la consommation avec la convergence entre électricité, téléphone, radio et télévision.

Mais cette deuxième révolution s’effrite. Les énergies fossiles s’épuisent. Les systèmes de production et de distribution d’énergie sont centralisés. La privatisation de biens communs, d’idées et du vivant est un état d’esprit qui génèrent de la compétition. Une compétition dont les gagnants sont bien moins nombreux que les perdants.

Internet a permis et permet toujours plus de partages des connaissances. L’intelligence collective est une manière de produire du savoir nouveau, contre laquelle certaines activités économiques rivalisent toujours, au lieu de jouer la collaboration, modèle de développement en soi.

L’open source en informatique et en électronique offrent des outils de création et de production partagés. La production de la connaissance est collaborative. La production d’énergie se décentralise peu à peu au niveau de chaque maison, de chaque bureau, qui deviennent autant de micro-usines. La production alimentaire et ses circuits de distributions reviennent à des tailles humaines et s’affranchissent autant que possibles des intermédiaires aux pratiques inéquitables. Ces façons de faire sont là et elles cohabitent avec les façons de faire usuelles. Ne pas intégrer cette révolution, c’est ne pas comprendre le monde de demain.

Le mal se fait sans effort, naturellement, par fatalité; le bien est toujours le produit d’un art.
Charles Baudelaire, poète français, Extrait de « Curiosités esthétiques », 1868.